Dans l’ordre ou le désordre...

Les noisetiers creusois, la Néva gelée, tout Syracuse (Sicile), les rougets, les rochers de l’île d’Yeu à la pointe des corbeaux et ceux d’Ognina (Sicile), la douceur de la peau de ma mère, le théâtre tout entier, les cabanes, les bateaux dans les ports, le vin rouge, les endives, les langoustines, les cheveux longs, les odeurs d’aéroport, les petits cailloux, les draps de lin de mes grand-mères, le sourire de Marcello Mastroianni, l’aube, les sous-bois, les auto-portraits de Rembrandt, la tendresse, le verbe Aimer, les morceaux de tissu de famille, ma frange Sganarelle d’enfant, la cuisine de Durazat, grimper aux arbres, les chaussures à poils, Chie Mihara, faire du vélo, regarder la lune, les trolls, les lapins, le prénom de mon grand-père de Lorient, le chiffre 35, les blousons en jean, les petits autocollants sur les oranges et les pommes, les carnets moleskine, les grilles à ronds, les Folies Siffait, le palais idéal du facteur Cheval, la couleur bleue, m’honorer du rouge des fruits rouges, le temps de l’étang fleuri, la chèvre de Mr Seguin…

Je suis née à Paris un jour d’été 1966.

Architecte de formation, j’exerce ce métier depuis 1994.

Parmi mes réalisations également quelques scénographies (après une formation au LEM, département scénographie de l’école de théâtre Jacques Lecoq à Paris) : travail sur le mouvement des formes, des structures, des couleurs…

Et depuis toujours je fabrique des cabanes : des petites et des grandes.

J’ai toujours eu des cabanes.